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Douter ? Et si le doute était une bonne chose.



Et si le doute était une bonne chose.

Car si on n’y réfléchit bien la confiance en soi dépend de l’assurance de soi et l’assurance de soi dépend de la confiance en soi, les deux notions sont intimement mêlées, La confiance en soi permet d’avoir de l’assurance, et l’assurance permet d’être en confiance.(Pour faire court). Elles sont intimement mêlées aussi au doute.


Je m’explique si nous avons été élevé avec beaucoup d’amour et de reconnaissance sur nos premières actions ou réussites, nous avons toutes les chances d’avoir construit une bonne confiance en nous et d’avoir développé de l’assurance dans nos actions. Donc d’avoir confiance en nos valeurs, en nous.

A contrario si notre éducation a remis en question en permanence toutes nos actions sans grande reconnaissance, alors nous avons toutes les chances de manquer de confiance et d’assurance dans notre vie. Nous sommes facilement déstabilisés, manquons d’assurance et donc nous avons moins confiance en nous.


Et le doute dans tout ça ?

Personnellement, j’aime le doute.

Attention pas ce doute angoissant qui vous envahit, vous fait perdre vos moyens, développer vos angoisses et votre stress pour finir par vous gâcher l’existence ! Voir vous envoyer direct au burnout. Non, celui ci je le bannis.

J'aime le doute constructif, qui est tout Autre.

C’est celui qui vous permet de balayer dans les coins, de vérifier que tout est ok avant un lancement de projet, ou de mesurer l'impact de vos paroles dans une discution animée, celui qui calme un ego qui déborderai.

Quelle différence me direz-vous ?

Le doute « angoissant » est souvent relié aux autres, à l’image que l’on envoie, aux jugements que l’on peut recevoir, à l’impalpable.

C’est une petite voix venant de l’extérieur, de la recherche inconsciente de d'assurance et de confiance, il immobilise.

Le doute « constructif » Lui est relié au factuel, à l’action, à la réalisation concrète de quelque chose. Il est lié à une petite voix intérieure qui nous permet de donner le meilleur de nous-mêmes sans nous préoccuper de jugements externes. c’est un référent interne, il est dans l'action.

Exemple : ai-je bien fait mon travail ?

C’est une phrase généraliste qui n’a pas de valeur factuelle, c’est subjectif et sous-entend un jugement ? La possibilité de se culpabiliser, d’avoir un doute « angoissant » et de perdre confiance... Sans compter que cette phrase laisse la porte ouverte aux malveillants qui pourront vous critiquer dans le sens qu’ils veulent.

A situation égale : ai-je bien mis la feuille de route dans le dossier de Michel ? C’est du factuel, je vérifie, tout est OK, je suis dans l’assurance d’avoir bien fait mon travail et donc je fais grandir la confiance en moi. Pas de place pour le stress, pas de place pour un éventuel jugement empirique basé sur une généralité.

Le doute « constructif », s’apprend, se travaille et permet d’être plus serein face au travail, aux événements, aux relations, bref d’avoir de l’assurance dans sa vie et donc moins de stress et plus de confort, un bon moyen de gagner de la confiance et donc de l'assurance.


Son apprentissage est différent pour chacun selon son passé, il est quelque fois nécessaire de désancrer quelques événements du passé ou de les transformer, ou encore de s’en faire des alliés en en changeant la vision.


Si cette article vous parle, si vous avez envie d’essayer et de mettre en place de nouveaux fonctionnements pour une vie plus sereine, je vous invite à me contacter pour un accompagnement personnalisé ou un stage sur le sujet en juillet 2020 (consulter le site)


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